Chaque automne, La loi de finances fait beaucoup parler… et 2026 ne fait pas exception. Présenté récemment par le gouvernement, ce texte budgétaire fixe les grandes orientations économiques de la France pour l’année à venir.
Mais une question revient souvent : le crédit d’impôt pour les services à la personne va-t-il changer ?
Pas de panique : rien n’est acté à ce jour et aucune mesure ne vise spécifiquement le dispositif de crédit d’impôt dont bénéficient des millions de foyers chaque année pour leurs prestations de jardinage, ménage, bricolage ou aide à domicile.
Ce que prévoit (vraiment) la loi de finances 2026
Le gouvernement a présenté un budget centré sur la réduction du déficit public, avec pour objectif de revenir sous la barre des 5 % du PIB d’ici fin 2026.
Pour y parvenir, le texte évoque la suppression de certaines niches fiscales obsolètes ou peu utilisées, afin de simplifier le système et réaliser des économies.
Mais le crédit d’impôt pour les services à la personne ne fait pas partie des dispositifs visés.
Ce crédit est considéré comme un levier essentiel de soutien à l’emploi à domicile et à la lutte contre le travail non déclaré. Il bénéficie aussi à des publics prioritaires (seniors, familles, actifs surchargés), ce qui en fait un pilier du modèle social français.
Le taux et le plafond restent inchangés
À ce jour, aucune modification du taux (50 %) ni des plafonds de dépenses n’a été annoncée.
Les plafonds applicables restent donc, selon les prestations :
5 000 € par an et par foyer fiscal pour les petits travaux de jardinage,
12 000 € par an pour les autres services à la personne, avec des majorations possibles selon la composition du foyer.
Les crédits d’impôt continueront également d’être disponibles sous forme d’avance immédiate, un dispositif désormais bien en place grâce à l’URSSAF.
Pourquoi le secteur des services à la personne reste protégé
Le gouvernement a plusieurs fois confirmé son soutien au secteur des SAP, qui emploie plus de 1,3 million de professionnels et contribue directement à la qualité de vie des Français.
Le crédit d’impôt constitue un outil stratégique pour maintenir l’emploi local, encourager la professionnalisation et soutenir les petites entreprises et autoentrepreneurs.
Même dans un contexte de rigueur budgétaire, ce dispositif reste donc prioritaire et stable, car il génère plus de retombées économiques qu’il ne coûte à l’État.
Ce qu’il faut retenir
Aucune suppression ou réduction annoncée du crédit d’impôt pour les services à la personne.
Taux et plafonds inchangés pour 2026.
Le gouvernement reconnaît la valeur économique et sociale du secteur SAP.
La simplicité de l’avance immédiate continue de sécuriser les particuliers comme les professionnels.
En résumé : rien ne change pour les jardiniers à domicile ni pour leurs clients.
Vous pouvez continuer à proposer et à profiter des prestations de jardinage, ménage ou bricolage en toute confiance.
Et après ?
Le texte de la loi de finances 2026 va maintenant suivre son parcours parlementaire à l’automne. D’éventuels ajustements sont toujours possibles, mais aucun signal ne laisse penser à une remise en cause du dispositif SAP.
Chez Jardiniers-SAP, nous restons attentifs à l’évolution du cadre légal et fiscal pour vous informer en toute transparence.
Notre mission : vous simplifier la vie, en toute sérénité !









